26 de septiembre de 2008

Oasis



Incluso en medio del desierto, puedes encontrar un oasis.
En las tinieblas de la noche, una luz, una salida.
Entre la tempestad, una ráfaga que te salve la vida.

Vivo inundada de indiferencia, de la desolación de tristes vidas anónimas, anodinas... Rodeada de autómatas en lugar de personas; enfrentándome cada día a una selva de decepciones, traiciones y engaños... Quizás sólo busco un remanso de paz. Un instante, un lugar mágico. Un pequeño recodo inocente y virgen que haya logrado salvarse de las alimañas. Una frágil pompa de jabón que me proteja del mezquino y turbulento exterior.

Encontré hace unos días uno de esos rincones inexplorados, incorruptos. El lugar importa menos, lo que importa es su música.

Música que entraba por los sentidos: se escuchaba, se veía, se sentía... oído, vista, tacto...

Tocaron Chopin en mi espalda.


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Même au milieu du désert, on peut trouver un oasis.
Au milieu des ténèbres de la nuit, la lumière, une sortie.
Au milieu de la tempête, une rafale qui te sauve la vie.

J'habite entourée d'indifférence, de la désolation de tristes vies anonymes, anodines....Enourée d'automates au lieu de personnes; j'afronte chache jour une jungle de déceptions, traissons et mésonges... Peut être je ne cherche qu'un marigot de paix. Un instant, un lieu magique. Un petit endroit innocent et vierge qui ait survécu aux vermines. Une fragile pompe de savon qui me protege du maligne et turbulent monde extérieur.

Cela fait quelques jours j'ai trouvé un de ces coins inexplorés, incorropus. Le lieu n'est pas si important, ce qui importe est sa musique.

Musique qui rentrair par les sens: on l'entendait, on la voyait, on la sentait....oreille, vue, tacte....

On a jouré Chopin sur mes épaules.

Romanticismo



Muchas de las personas que son o han sido, en cierto momento, importantes en mi vida, tienen un rincón dedicado en este blog, sea o no explícitamente. Algunas siguen formando parte de mi vida. Otras pasaron, "como estrellas fugaces", ya desaparecieron. Pero todas dejaron su huella.

Hoy dedico este escrito a ese otro romántico:

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Eterno incomprendido... el romanticismo.

Ser romántico conlleva hoy en día unas connotaciones que nada tienen que ver con el verdadero significado del romanticismo.

Ser romántico es enfrentarse al abismo cada día. Vacilar columpiándote en su borde, considerar si saltar ya... o esperar un poco más, y eternizar esa espera... siempre al borde, en tierra de nadie, entre este mundo y ese otro mundo que sólo te pertenece a tí, que nadie entiende; pero es real.

Romanticismo es ser capaz de lo más bello imaginable sobre la faz de la Tierra...y de lo más malvado, terrible y despreciable al mismo tiempo.

Es deleitarse en la belleza absoluta, en un sentido platónico de la misma, sin finalidad, belleza desnuda. Que entra por tus sentidos e invade tu alma, y te posee dulcemente, apaciguando tus tormentos. Hasta que algún monstruo despierta en tu interior y ese gozo se convierte en tortura, y te poseen tus demonios internos.

Ser romántico es subir al cielo....caer, aterrizar en el infierno. Sin saber ni siquiera el porqué. Luchas con todas tus fuerzas contra ese peso arrollador, visceral perversión que te atrae hacia la oscuridad, hacia el tormento. Sin lograrlo. A veces ya no luchas... esperando con morbosa impaciencia la llamada de ese secreto y perverso deseo... fingiendo impotencia te precipitas hacia la oscuridad, y allí tu alma encuentra la paradoja de una vida: a la vez descanso y desespero. El alma romántica se siente libre en ese oscuro lago entre las tinieblas... libre para encontrar únicamente desconsuelo.

Ser romántico es sentir cada día, con cada bocanada de aire, con cada átomo de tu cuerpo. Es reír y llorar a la vez, es sufrir y gozar al mismo tiempo. Porque sentimos y padecemos.

Ser romántico es estar solo...porque nadie te comprende, nadie logrará nunca hacerlo. Ni siquiera otro romántico, es un espejismo creerlo.
Y es esa misma soledad la que tanto odias ... pero codicias cual preciado tesoro.

Ser romántico es vivir en el exceso. Entre el cielo y el infierno. Y el mundo se te viene encima, con su oscura bóveda infinita... y te sientes tan pequeño. Y entonces gritas... y pides a voces tragedia. Soy romántica cada día cuando mi corazón me pide tragedia... y odio ese sentimiento...es como una sombra planeando eternamente, incansable, sobre tí. La sientes, oyes su llamada, sabes que se acerca... te está acechando: tu peor pesadilla. Hules su apetito, tragedia sedienta de tu alma, de tus temores, de tus miedos, de tus lágrimas, de tus gritos, de tus palabras... Odias esa irrefrenable llamada... y sucumbes ante ella, es una fuerza arrolladora que brota de tus entrañas, te invade, te pervierte... te lleva más allá de la diaria muerte.

Ser romántico es que nada de deje indeferente. Despreciar lo anodino, exalzar el exceso. Porque un día todo te puede parecer intranscendente, pero sabes que es algo transitorio, que eso no durará siempre. Porque anheleas transcendencia, si es que existe en este mundo.
Eres ángel, pero tu demonio interno reclama sangre y tragedia.

Vivir el romanticismo es no vivir. Es amar hasta arrancarte el corazón, es odiarte por ello, despreciarte por seguir sin corazón sufriendo. Te persiguen tus atormentados pensamientos.
Es querer huir de tí mismo.
[Yo, mi enemigo]

Sin embargo, estás solo.

Y sientes, y padeces, ríes y lloras... Corres...
Y otra vez estamos él y yo: frente a mí, eternamente, el abismo.
La oscuridad.
El infinito.

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FRANÇAIS

Les personnes qui sont, ou ont été, dans un moment ou un autre, importantes dans ma vie, ont un petit coin dans ce blog dedié à eux, quoi que ça soit explicitement ou pas. Quelques unes de ces personnes forment encore aujourd'hui partie de ma vie. D'autres sont passées, "comme étoiles filantes", elles sont disparues. Mais toutes ces personnes ont laissé son empreinte.


Aujourd'hui je dédie cet écrit à cet autre romantique:

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Éternellement incompris.....le romantisme. Être romantique porte aujourd'hui des connotations qui n'ont rien à voir avec le vrai sens du romantisme. Être romantique est faire face à l'abisme chaque jour. Hésiter en se balanceant au bord, en considérant la possibilité de sauter déjà... ou attendre un peu plus et rendre l'attente éternelle..... toujours au bord, en terre de personne, entre ce monde et cet autre monde qui n'appartient à personne, qui t'appartient à toi tout seule, qui personne ne comprend; mais qui est vrai.

Romantisme est être capable de ce qu'il y a de plus beau sur la face de la Terre.... et de ce qu'il y a de plus pervers, terrible et méprisant au même temps. C'est se deleiter avec la beauté absolue, au sens platonique de la même, sans but ultime, beauté nue. Qui entre par tes sens et invahisse ton âme, et te posède doucement, apaissant tes torments. Jusqu'à ce que quelque montre interne se réveille dans tes entrailles et cette joie devient torture, et tes démons internes te possédent.

Être romantique est monter au ciel... tomber, aterrir au milieu de l'enfer. Sans savoir même pas pourquoi. Lutter avec toutes tes forces contre ce poids écrasante, viscérale perversion qui t'attire vers l'obscurité, vers le torment. Sans y arriver. Parfois, on ne lutte plus... on attend avec morbide impatience l'appel de ce secret et pervers désir... en faisant semblant d'impotence on se précipite vers l'obscurité, et là-bas ton âme trouve la paradoxe d'une vie: au même temps répos et désespoir. L'âme romantique se sent libre dans cet obscure lac entre le ténèbres... libre...pour ne trouver que, encore une fois, le désespoir.

Être romantique est sentir chaque jour, avec chaque gorgée d'air, avec chaque atome de ton corps. C'est rire et pleurer au même temps, c'est subir et se réjouir au même temps. Parce qu'on sent et on souffre.

Être romantique est être seul...parce que personne ne te comprend, personne n'arrivera jamais à le faire. Même pas un autre romantique, le croire, c'est un mirage. Et c'est cette solitude ce qu'on déteste... mais on garde comme un précieux trésor.

Être romantique est vivre l'excès. Entre le ciel et l'enfer. Et le monde te tombe au dessus, avec sa noire voûte infinie.... et tu te sens si petit. Et en ce moment là, tu cries... et demandes tragédie. Je suis romantique chaque jour quand mon coeur me demande tragédie....et je haine ce sentiment...c'est comme une ombre qui plane éternellement sur moi, sans fatigue. Tu la sens, tu écoutes son appel, tu sais qu'elle se rapproche.... elle te guette: ton pire cauchemar. Tu sens son haleine, tragédie affamée de ton âme, de tes peurs, de tes craintes, de tes larmes, de tes cris, de tes paroles... tu haines cet appel irrépresible... et tu succombes face à elle, c'est une force puissante qui pousse de tes viscères, t'invaisse, te pervertit... elle t'emmène plus loin de la mort de chaque jour.

Être romantique est le fait que rien ne te laisse indifférent. C'est mépriser ce qu'il y a d'anodin dans le monde, exalter l'excès. Parce qu'un jour tout paraît untranscendant, mais tu sais que c'est quelque chose de transitoire, que cette impression ne va pas rester pour toujours. Parce que tu cherches transcendance, si elle existe dans ce monde.
Tu es ange, mais ton démon interne demande sang et tragédie.

Vivre le romantisme est ne pas vivre. C'est aimer au point d'arracher ton coeur avec tes propres mains, et te détester à cause de ça, te méprisser pour continuer à souffrir même sans coeur. Tes pensées tourturées te poursuivent.
C'est vouloir fuir de toi même.
[Moi, mon énemi]

Cependant, tu es seul.

Et tu sens, et tu suibis, tu ris et pleures.... tu cours...
Et encore une fois on est là, lui et moi: face à moi, éternellement, l'abisme.
L'obscurité.
L'infini.









3 de septiembre de 2008

LIBERTAD




Con una pelota de volley en una mano y mi vida en la otra, hace unos días me dí cuenta de que, sin darme cuenta, estaba viviendo lo más maravilloso que podía ocurrirme...

Por primera vez en mucho tiempo, vuelvo a sentirme... LIBRE.