20 de abril de 2010

GRANDS BOULEVARDS



Je finis de travailler, crevée, je prends le RER, le métro.... Plus de 10h depuis que j'ai quitté la maison le matin...un travail que je n'aime pas... Je lève la vue de mon bouquin, et je vois l'arrêt qui me fait toujours si plaisir: Grands boulevards.
J'adore cet arrêt, j'adore lever ma tête et lire ce panneau: Grands boulevards.
Et ça me rappelle... que je suis à Paris, que j'habite dans un quartier que j'adore, que j'habite dans une des plus belles villes du monde, avec toutes ses avantages...la ville de l'amour, une ville de culture...

Et ses grands boulevards, sont à moi.

We will always have Paris

4 de marzo de 2010

Les vrais amis...




...sont ceux qui sont heureux juste de voir que tu l'es de ton côté. Merci

Los verdaderos amigos....

...son aquellos que son felices por el simple hecho de que tu lo seas.Gracias.

11 de febrero de 2010

Echar de menos




Dime porqué preguntas
cuánto te he echado de menos,
si en cada canción que escribo corazón
eres tú el acento.

Fito y fitipaldis

------------------------------------

Dis-moi, pourquoi tu me demandes
combien tu me manques.
Si en chaque chanson que j'écris, mon coeur,
c'est toi qui mets les accents.

(traduction libre)

7 de febrero de 2010

Si tu me olvidas




Quiero que sepas
una cosa.

Tú sabes cómo es esto:
si miro
la luna de cristal, la rama roja
del lento otoño en mi ventana,
si toco
junto al fuego
la impalpable ceniza
o el arrugado cuerpo de la leña,
todo me lleva a ti,
como si todo lo que existe,
aromas, luz, metales,
fueran pequeños barcos que navegan
hacia las islas tuyas que me aguardan.

Ahora bien,
si poco a poco dejas de quererme
dejaré de quererte poco a poco.

Si de pronto
me olvidas
no me busques,
que ya te habré olvidado.

Si consideras largo y loco
el viento de banderas
que pasa por mi vida
y te decides
a dejarme a la orilla
del corazón en que tengo raíces,
piensa
que en ese día,
a esa hora
levantaré los brazos
y saldrán mis raíces
a buscar otra tierra.

Pero
si cada día,
cada hora
sientes que a mí estás destinada
con dulzura implacable.
Si cada día sube
una flor a tus labios a buscarme,
ay amor mío, ay mía,
en mí todo ese fuego se repite,
en mí nada se apaga ni se olvida,
mi amor se nutre de tu amor, amada,
y mientras vivas estará en tus brazos
sin salir de los míos.

Pablo Neruda

-------------------------------


Poeque no puedo traducir esto, pensaba antes de ir a Francia que volvería a casa en cuanto pudiera.
Aún hoy no puedo traducirlo, pero es una de las cosas que he tenido que perder... para poder ganar otras.

---------------------------------------

Parce que je ne peux pas traduire ça, c'est pourquoi je pensais avant de venir en France que je rentrerais dès que je pourrais.
Je ne peux toujours pas le traduire, mais c'est l'une des choses que j'ai perdu...pour pouvoir gagner d'autres.

29 de enero de 2010

J'ai un problème dernièrement.


Je dis toujours que les personnes qui sont ou ont été importantes dans ma vie ont un petit coin à eux dans mon blog… directement, ou indirectement, par une poésie, une phrase, une chanson qui leur appartienne.

Je me suis rendue compte qu’il manque quelcun d’important…

“J’ai un problème dernièrement”-elle m’a entendu dire tellement de fois!

Et elle m’a écoutée, elle a supporté mes discours bavards… pris le temps de me laisser parler, et parler et parler…

Peut-être tout à commencé autour d’un ballon de volley. Quand on s’entrenait, à survivre, sur la pelouse de ce premier printemps…

Peut-être ça a commencé juste par un de ses sourires gentils, un de ses regards de fille qui rêve… d’un monde mieux.

Et après, il y eu ce mois de juillet où je pleurais sur son lit, et je passais dans sa chambre même avant de passer dans la mienne, en rentrant de cet autre monde où on passait la journée, en revenant au monde réel.

Mais aussi il y a eu les récits d’aventures nocturnes et folles envies qui ne devraient jamais être avouées…

Parce qu’elle est un ange dans un monde de demons, couleur dans le noir, vent frais dans les athmosphères fermées.

Merci de ton accueil, de ta présence, de ton temps…

Parce que “c’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante”, et tu m’as fait ainsi sentir rose par moments…

Il faut encore que tu me déssines un petit prince sur mon mur… peut-être, dans le mur de notre appart.

21 de enero de 2010

Tortues et carapaces


Quand j’étais petite, j’avais une tortue. Parfois, on la sortait au jardin, toujours dans son petit aquarium, pour qu’elle sente un peu le soleil caressant sa peau… À l’extérieur, allongée sur sa pierre, elle étirait le col et levait bien la tête, comme si elle voulait fuir de sa carapace… peut-être les rayons de soleil et le vent frais sur sa verte peau lui faisaient sentir, en quelque sorte, la liberté qu’elle n’avait pas…

Il y a plusieurs types de tortues… Il y en a qui peuvent prévoir l’avenir, comme mon adorée Casiopea…il y en a qui se croient libres même en étant enfermées dans un aquarium… il y en a de géantes, de petites, de vieilles savantes… il y en a qui n’osent pas faire confiance aux gens, comme Nabla…

Mais toutes ces vertes créatures ont un trait en commun : sa carapace. Elles se cachent toutes là-dedans… comme si c’était sa maison, ou encore plus, son palais secret, son jardin enchanté. Elles peuvent remettre sa tête et ses extrémités à l’intérieur et ne rien laisser aux regards indiscrets, et habiter dans la lumineuse obscurité de l’intérieur de son propre corps, dans son monde, en autarchie, sans être dérangées…

« Il y a quoi sous la carapace ? »- demandais-je quand j’étais petite à mon papa, en regardant ma tortue…-« Il est comment, le corps des tortues ?? »

Et malgré le fait d’être biologiste, mon père admit ne jamais avoir vu une tortue sans sa carapace, ce qui me permettait en fait de rêver….Rêver de comment serait le corps merveilleux de ma tortue… Et j’imaginais son petit torse couvert en or, en diamants, en émeraudes, en pierres précieuses des plus belles couleurs…

Et je n’ai jamais vu ma tortue sans sa carapace…mais les propriétaires de tortues, on aime tous penser que sous cette couche rigide et protective de notre créature, il se cache un trésor, qui nous appartient comme notre tortue…

Encore aujourd’hui, je me demande de quoi était faite ma tortue… était elle en or et diamants ? J’ai peur de connaître la réponse, car ma désillusion serait insurmontable si je trouvais qu’en fait, il n’y avait pas de trésor sous la carapace. Et la déception est le pire des sentiments… et s’il n’y avait en fait rien sous la carapace ? Et si je rêvais de choses qui n’existaient pas ? Peur d’être déçue…

Peut-être sous la carapace il n’y a qu’une fragile tortue, faible, vulnérable… qui ne cherche qu’à être aimée tel qu’elle est, avec son petit corps nu et simple, sans mystères cachées ; qui n’a rien de merveilleux à offrir… seulement son amour et sa compagnie.


---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

TORTUGAS T CAPARAZONES.


Cuando era pequeña, tenía una tortuga. A veces la sacábamos al jardín, siempre en su pecera, para que sintiera el sol acariciando su piel.... Una vez en el exterior, tumbada sobre su piedra, estiraba el cuello y levantaba la cabeza, como si quisiera escapar de su caparazón...quizás los rayos del sol y el viento fresco sobre su verde piel le hacían sntir, de alguna manera, la libertad que no tenía....


Hay varios tipos de tortugas... Las hay que pueden prever el futuro, como mi adorada Casiopea... las hay que se creen libre aún estando encerradas en un acuárium....las hay gigantes, pequeñas, viejas sabias... las hay que no se atreven a confiar en la gente, como Nabla...


Pero todas estas verdes criaturas tienen un rasgo común: su caparazón. Se esconden todas allí dentro...como si fuera su casa, o todavía más, su palacio secreto, su jardín encantado. Pueden meter la cabeza y extremidades en el interior y no dejar nada ver a las miradas indiscretas, y vivir en la luminosa oscuridad del interior de su propio cuerpo, en su mundo, en autarquía, sin ser molestadas...


"¿Qué hay bajo el caparazón?"- le preguntaba a mi padre cuando era pequeña, mirando mi tortuga..."¿cómo es el cuerpo de las tortugas?"


Y a pesar de ser biólogo, mi padre tuvo que admitir que nunca había visto una tortuga sin caparazón, lo que me permitía soñar... Soñar cómo sería el cuerpo maravilloso de mi tortuga... E imaginaba su pequeño torso cubierto en oro, en diamantes, en esmeraldas, en piedras preciosas de los más bellos colores...


Y nunca vi mi tortuga sin su caparazón...pero a los propietarios de tortugas nos gusta pensar que bajo esa capa rígida y protectora de nuestra criatura se esconde un tesoro, que nos pertenece como lo hace nuestra tortuga...

Aún hoy, me pregunto de qué estaría hecha mi tortuga....era de diamantes? Tengo miedo de conocer la respuesta, poruqe la desilusión sería insuperable si descubriera que en verdad no había ningún tesoro bajo el caparazón. Y la decepción es el peor de los sentimientos... ¿y si no había nada bajo el caparazón? ¿y si soñaba con algo que no existía? Miedo, de que me decepcionen...


Quizás bajo el caparazón no hay más que una frçagil tortuga, débil, vulnerable...que no busca más que a ser amada tal y como es, con su pequeño cuerpo desnudo y simple, sin misterios escondidos; que no tiene nada maravilloso a ofrecer... sólo su amor y su compañia.